Depuis quelques temps déjà j'ai - comme qui dirait - des doutes sur la qualité et la sincérité du management dans les start-up. Une récente réunion à l'Andrh groupe Bourse sur ce sujet m'avait alerté en écoutant une DRH de start-up raconter son passage quelque peu étonnant dans cet univers, mais encore plus sceptique en l'entendant déclarer qu'elle ne pensait pas changer pour autant d'environnement. Bien entendu cette visibilité quasi impossible sur le moyen terme et la réactivité nécessaire doivent certainement influencer les postures, mais tout n'est pas permis pour autant. Les grands classiques de l'exploitation sont présents. Exploitation des stagiaires, exploitations des passions, exploitation de l'infantilisme ou du jeunisme, exploitation de la vénération quasi sectaire... Attention, toutes les start-up ne sont pas à mettre dans le même panier. Il n'empêche que l'article qui suit montre que cette dérive n'a pas de frontière. Alors si de grands groupes envisagent de dupliquer ces méthodes de management au prétexte qu'elles permettent l'engagement et la créativité, qu'ils prennent garde. Le boomerang n'est peut-être pas loin !
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L'enfer des start-up : "J'avais l'impression que tout le monde portait des lunettes roses"
Quand Mathilde Ramadier commence à travailler dans le secteur dynamique des start-up, l'expérience tourne au cauchemar. Dans son dernier livre, elle dénonce un "excès d'optimisme" face à "de ...