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Le changement de paradigme ( comme on dit aujourd'hui) de la loi de 2014 était passer de l'assistanat au rôle d'acteur du salarié dans son parcours professionnel et donc sa formation.

Si l'idée est généreuse, elle était complètement "hors sol". L'article plus bas de C-Campus pourra vous le démontrer. Dans la mesure où dans une grande majorité d'entreprises la GPEC ne fonctionne pas, comment voulez vous que les salariés aient une idée claire de leur devenir professionnel dans l'entreprise. Quant à imaginer ce qu'il peuvent espérer du marché extérieur, voilà bien un réflexe terriblement élitiste. De plus, comme les pratiques managériales (même si elles sont en cours d'évolution) n'ont pas réellement encore changées, l'infantilisation de ces pratiques vient se heurter à la nouvelle injonction : c'est à toi de choisir !

On est en train de redécouvrir la poudre... rendre les gens matures et responsables, ça demande lucidité et cohérence. Et ça s'accompagne...  Marc Dennery l'a parfaitement compris. Du travail pour les RH et les prestataires, mais de grâce, avec simplicité. Ne transformons pas les opérations en nouvelles usines à gaz, comme j'en ai bien peur, semble vouloir se profiler les nouvelles procédures imaginées par les OPCA pour la formation en situation de travail. 

Alors il est temps de coordonner les efforts : une mobilisation du management à travers les entretiens professionnels mais aussi en qualité de pratiques managériales, une attention plus marquée sur l'efficacité de la GPEC, un soutien des RH et de leurs prestataires au quotidien, en particulier sur les populations les moins qualifiées (les hauts potentiels peuvent se débrouiller), et une communication adaptée sur le registre du gagnant/gagnant... mais "pour de vrai" !

 

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