
Le DRH, qui était mis en accusation par le ministère public est purement et simplement relaxé. L'avocat de la défense Maître Thierry Doutriaux a eu beau jeu de démontrer lors d'une superbe plaidoirie, qu'on ne peut accuser un prévenu pour son image. En revanche, le jury a motivé sa décision en l'accompagnant de recommandation : faire un effort pour changer son image, et ce grâce à des efforts d'évolution de ses comportements, et d’adhérer à une charte de déontologie.
L'audition de l'expert Michel Barabel, et des témoins Pascal Bernard (Directeur Innovation Sociale Groupe La Poste et Président Andrh Ile de France) , B.Pacceu, (Directeur du développement RH Kiloutou), et Alice Soufflet (DRH groupe Ahnac) a permis au jury de se faire une idée de ce que pouvait avoir de positif une fonction injustement décriée. Le procureur Geuze a quand même pu faire prendre conscience qu'on ne pouvait rester inactif en face des "malfaisants" de la profession. Lorsque le Président Perret a clos les débats, les applaudissements du public-jury ont marqué ainsi la reconnaissance populaire pour la majorité de gens "bien" qui s'activent sur ces missions.
Et ce soir à Paris, un nouveau Tribunal des Flagrants Délires RH. L'accusé, cette fois : le sexisme dans l'entreprise.