
Un drôle de dialogue ce matin sur les Réseaux Sociaux entre un DRH de renom et que j'apprécie, Stéphane Fayol et un "expert", complice du Tribunal des Flagrants délires RH, Vincent Berthelot. Les deux partaient du même constat, l'environnement RH n'évolue pas, quoiqu'on dise, il faut à chaque fois revenir sur des éléments que l'on croyait acquis, retrouver au coin d'une rue les mêmes "déviances" et les mêmes RH déviants, et se consoler avec des avancées qui n'en sont pas....induite par le numérique. Mais qu'en est-il des fondamentaux ? Je vais vous reproduire en dessous de ce texte le billet de Stéphane Fayol : lui, il est du style : "on n'a pas avancé, on ne fait que recommencer sans cesse, et ça me donne la hargne d'agir... Vincent, qui prépare un autre billet, lui, est plutôt dans le registre : "vous me fatiguez grave..."
Et moi qui apprécie les deux, j'adhère au constat : les missions de la fonction n'évoluent guère, les hiérarchies ne semblent pas avoir compris que leurs performances, ce sont les hommes et femmes de l'entreprise qui la font, et qu'on aurait intérêt d'y réfléchir ensemble, et que malheureusement bien des collègues RH se satisfont de la situation... mais j'aurai tendance à dire à mes deux bretteurs, "Et quand bien même ils nous fatiguent, on a peut-être pas encore tout essayé. Ce n'est pas de l'acharnement thérapeutique, c'est notre conscience professionnelle qui doit parler d'abord. Notre conscience pro et notre éthique, rien que ça... mais si nous réussissons à dépasser nos divisions et nos luttes d'"ego", et si nous rassemblons...on peut faire bouger les choses... La nécessité d'une véritable co-construction avec le Medef, les Syndicats, et Les Organisations professionnelles est plus que jamais nécessaire.
Quant à Vincent et Stéphane, leurs derniers messages montrent qu'on est entre gentlemen, quoi !
Demain je recommence ? emprunt à Guy Béart par un RH déterminé.
Un Jour sans fin, le film d'Harold Ramis a 25 ans, pourtant il y a des jours où en qualité de RH, je me sens dans la peau du héros incarné alors par Bill Murray. Pourquoi ? pas un jour sans qu'...